Parce qu'il serait lourd et fastidieux de recopier sur le site tous les textes, éditoriaux, écrits remarquables que l'on voit passer dans la presse et sur le net, nous listons ceux qui sont portés à notre connaissance et vous invitons à cliquer à l'envi et même avec gourmandise sur les liens suivants

 

Les gilets jaunes ou l'histoire en marche

Voici la tribune du 30 Décembre 2018 de Jean-Luc Mélenchon. L'expression d'un soutien explicite et sans détour aux Gilets Jaunes

La présence de ce texte sur notre site ne signifie pas allégeance et encore moins adhésion au parti de Mr Mélenchon.
Il y figure pour la simple raison qu'il représente parmi d'autres une prise de position franche en faveur de notre mouvement

 

Comprendre ce n’est pas prévoir. Mais ça peut aider. Le nouvel épisode Benalla ne peut être séparé de la séquence politique dans laquelle il prend place. Il aggrave la situation du pouvoir, exacerbe la perception de l’insupportable monarchie présidentielle, surligne l’ampleur des mensonges et cafouillages du commandement politique du pays, et cela en pleine crise insurrectionnelle populaire. Mais, surtout, il exprime un degré de décomposition des organes régaliens du pouvoir que les primes et autres largesses ne peuvent pas toutes colmater.

À la première affaire Benalla, on savait déjà que la « fuite » qui avait permis les « révélations » venait du cœur et du sommet de l’appareil de l’État. En effet les « révélations » des médias ne sont que rarement le fruit « d’enquêtes », « investigations » et autres grands mots dont l’égout décore ses terminaux. Il s’agit, presque toujours, de règlements de compte entre secteurs concernés ou de pur et simple achat d’informations, c’est-à-dire de corruption organisée par les médias dans l’État pour se damer le pion les uns aux autres dans la course au buzz.

L’affaire des passeports diplomatiques de Benalla entre dans l’une ou l’autre de ces catégories. Quelqu’un au sommet de l’administration des Affaires étrangères ou de l’Élysée a balancé de quoi faire une « révélation », à moins qu’il n’ait vendu l’information comme cela semble se pratiquer dans d’autres ministères. Comment croire que, quatre mois après une demande de restitution d’un passeport diplomatique, personne ne soit en état de le récupérer ? Quelqu’un en a-t-il eu assez aux Affaires étrangères, comme avant cela quelqu’un en avait eu assez au ministère de l’Intérieur ? Collomb est parti pour cause de Benalla. « Je préfère passer pour un imbécile que pour un délinquant » avait-il dit selon Le Canard Enchaîné. Le Drian savait-il ? Dans ce cas pourquoi n’a-t-il rien fait ? Ne savait-il pas ? Dans ce cas comment est-ce possible ? Qui attribue des passeports diplomatiques dans son ministère et en réclame-t-il le retour sans en dire un mot à son ministre ? Le Drian, ce premier prix de vertu ostentatoire, ferait bien de préparer ses bagages.

Ce goût des cellules politiques parallèles exaspère les grands serviteurs de l’État.

Texte de Hervé Féron, Maire de Tomblaine (54510 - proche banlieue de Nancy)

Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être... si vous avez le temps.

Ce dernier soir de l'année, vous vous adresserez aux Français à la télévision. En fait vous vous adresserez surtout à la caméra, avec ou sans prompteur, mais dans un monologue, monocorde, monotone, si formaté qu'on le connait par avance. Votre Cour vous flattera sans doute, les commentateurs et les experts de tous poils disserteront bien sûr. Mais en réalité vous serez bien seul, pathétique, dans les ors de la République face à cette caméra.

Comme des millions de Français, j'éteindrai ma télévision à ce moment précis pour ne pas vous entendre, c'est là une marque ostensible d'irrespect que j'assume. Parce que vous manquez à tous vos devoirs et parce que vous ne respectez pas le Peuple de France.

Lorsque les caméras se seront retirées, lorsque vous vous retrouverez tout seul, ne sachant que faire pour occuper le silence qui suivra en cette triste soirée, Monsieur le Président, je vous invite à me lire ou à écouter "mon" allocution de fin d'année sur mon site herveferon.fr

Nous ne vous croyons pas, parce que vous avez menti.

Et voici deux exemples :

- L'an dernier, lors de vos vœux aux Français vous disiez "L'année 2018 sera celle de la cohésion". Nous ne vous reprochons pas de ne pas y être parvenu, nous vous reprochons de ne jamais en avoir eu l'intention.

- Il y a trois semaines, sous la pression du Peuple en colère, vous annonciez une augmentation de 100€ sur le SMIC. C'était un mensonge et vous le saviez bien ! D'abord cessons de parler du SMIC en brut

Très Cher Gilet Jaune,

Ce 1er Week-end où tu es sorti, le 17 Novembre 2018, je t’ai juste croisé. 
Pour une fois, je partais en WE avec ma cousine. Week-end que j’ai failli annuler « à cause de toi ». Et puis il était payé et non-remboursable alors … advienne que pourra !

Je t’ai croisé sur l’A13, me disant gentiment « c’est gratuit ! ». Nous avons mis 4h30 au lieu d’1h30 mais aucun regret car que des GJ sympas et souriants. Durant tout ce trajet, je savais déjà qu’il était surtout question de JUSTICE SOCIALE …. Plutôt que du Diesel ! Et sur cette route, j’y ai pensé, à ces trop nombreuses injustices … trop nombreuses pour les énumérer.
En tant qu’Intervenante Sociale, malheureusement j’en connais une partie.

Ce WE là, très cher Gilet Jaune, tu m’as prise dans tes filets. 
J’étais HEUREUSE de voir le peuple ENFIN

La belle tribune de Camille Guillon

Quelle joie, Macron, de vous découvrir si mauvais ! Merci même, car c’est une surprise, vraiment, avec si peu d’ironie ! 
La fièvre a débuté au niveau du pied droit, vous savez, au niveau de l’accélérateur : le 17 novembre, j’exprimais mon inquiétude face aux propos de certains « gilets jaunes ». Je n’étais pas la seule à regarder, d’un air médusé, ces revendications sur le prix du carburant auxquelles je n’adhère pas tellement, tant il y a des choses plus importantes que l’automobile… et tant le danger écologique nous guette.J’ai entendu, comme beaucoup, des « retourne dans ton pays » mêlés à d’autres absurdités et danses des canards auxquelles il m’est quelque peu difficile de m’identifier.Je me suis dit « bof, voilà des gens qui n’ont rien d’autre à défendre que leur droit à polluer » vous auriez pu alors tout simplement geler la taxe sur le carburant, et chacun serait retourné à sa petite vie, car noël approche et qu’il faut bien travailler pour se payer les cadeaux, n’est-ce pas ? 
Mais vous n’avez rien fait ! Le temps a alors permis à chacun de se poser d’autres questions.

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