Le « J’accuse…! » de l’écrivain français Edouard Louis à l’adresse du gouvernement d’Emmanuel
Au programme
Un débat animé par Régis Chamagne, Jean-Marc Coppola, Etienne Chouard et François Boulo
16 ateliers en 8 lieux différents dans un domaine de haut standing
Lieu-dit Montrieux le Vieux, 83136 Méounes-lès-Montrieux, France
De toute part, des voix innombrables se sont élevées pour exprimer une vibrante et juste colère.
Nombreux sont ceux qui donnent de la voix, partout en France : Militants de tous bords, gilets jaunes, gilets verts, les infirmiers, les retraités, les professeurs, les salariés du secteur public et privé, les entrepreneurs, ceux qui ont un emploi comme ceux qui en sont privés etc... La colère n’est pas retombée.
A tous ceux et celles qui pensent, à juste titre que tout va mal mais que rien n’est perdu, les « UNIVERSITÉS de la CONVERGENCE » sont l’occasion de faire le point, de nous rencontrer et nous mobiliser pour organiser ensemble, la grande convergence de septembre sur toutes les causes communes et individuelles :
Des universités en juillet, août et septembre, où toutes les associations, collectifs, organisations de tout horizon sont attendues, des lieux sont prévus sur le domaine pour animer des conférences, travailler en ateliers, apprendre à se connaitre et échanger, participer à l’organisation. Si une partie du programme est organisée, la place est ouverte à vos initiatives.
Les Gilets jaunes Provence Verte
Quand ? :
- Le 1er RDV : 21, 22 et 23 juillet 2019. Accueil à partir de 18 h le dimanche, jusqu’au mardi 15 h.
Où ? :
Domaine de MontRieux le Vieux
4080 D202 - 83136 Méounes
Code plus : 7X72+4C
Quoi ? :
- Restauration : 8€ le repas
- Hébergement : sur réservation uniquement, tarif indicatif : dortoir mis à disposition gratuitement (nombre limité), 30€ les deux nuits en chambre, le préciser dans votre réponse pour être en contact avec l’équipe du Domaine de MontRieux,
- Possibilité de dormir en tente ou camping-car,
- Moins de voitures sur la route, c'est moins de pollution. Pensez covoiturage et réduisez vos dépenses liées à vos trajets tout en protégeant notre planète.
- 5 € à l’entrée pour couvrir les frais d’administration et de sécurité.
Comment ? :
Envoyer un courriel à Nordine, du collectif des Gilets Jaunes Provence Verte, au format ci-dessous pour recevoir l’inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
[Prénom] ;[Nom] ;[ Collectif ou Association] ;[ Commune] ;[Département] ;[ Téléphone] ;[ Mail]
Qui ? :
De nombreux animateurs sur 8 endroits pour 16 séances (2 fois 2 heures), Un débat animé par Régis Chamagne, Jean-Marc Coppola, Etienne Chouard et François Boulo (3 heures), des musiciens, et une conférence de synthèse (2 heures) pour clôturer l’événement. Le programme détaillé vous sera envoyé après avoir validé votre inscription.
Nous remercions, Jean-Claude GONI, du domaine de Montrieux le Vieux, de mettre à notre disposition ses moyens et sa compétence pour le collectif.
En ce beau mois de Juillet, Nice-matin vient de sortir son 4 pages mensuel #SOLUTIONS. Son titre ?
« COMMENT RENDRE LA PAROLE AU PEUPLE ? »
L’opportunisme dans notre pays n’a plus de limite. Nous le savons. Hé bien, Nice-matin en remet une couche.
Comment rendre la parole au peuple ? Arrêtons-nous un instant sur ce titre à la Une. Un titre qui a forcément été discuté en conférence de rédaction. Comment rendre la parole au peuple ? Les journalistes de Nice-matin connaissent-ils encore le sens des mots ? Ont-ils seulement conscience que dire cela suppose que le peuple a eu (il y a longtemps) la parole… mais qu’un jour on la lui a prise. Ce titre suppose, comme le clament les Gilets Jaunes depuis des mois, que le peuple n’a pas la parole et qu’il est indiscutablement légitime quand il manifeste pour la reprendre. Ont-ils conscience que ce titre est un aveu ? Mais quel reniement ne supporterait-on pas pour un titre accrocheur ? |
Ainsi Nice-matin entend surfer sur la vague populiste propulsée par les méchants Gilets Jaunes !!
Ainsi Nice-matin considère que le sujet est porteur au point d’en faire le thème de son N° du mois de Juillet !
Ainsi Nice-matin, tel Macron et son Grand Débat, se plie à la question citoyenne et démocratique !!
Ainsi Nice-matin conçoit que cette question abstraite, et même absconse, peut attirer leurs lecteurs vacanciers devenus soudain friands de démocratie directe, de référendum citoyen, d’économie solidaire !!!
Ainsi Nice-matin sacrifie le juteux marronnier estival des questions existentielles sur les activités de plage, les crèmes solaires, et autres locations azuréennes aux problématiques portées par les Gilets Jaunes incultes !!!
Ainsi Nice-matin, opportuniste en diable, à son corps défendant mais surtout dans son intérêt à vendre du papier, crédite d’une réflexion digne d’intérêt la bande d’écervelés, poussée par des instincts destructeurs, incapable de proposer la moindre idée constructive, constituée par des meutes d’extrémistes de tous bords, anti tout et, pour finir, représentant un danger pour la démocratie.
Ainsi Nice-matin, sur le point de basculer dans le giron de Xavier Niel, ami de Macron, fait enfin écho à ceux qu’il n’a cessé de diaboliser.
Allez, foin d’opportunisme, un dernier geste avant d’être mangé définitivement par Macron : les journalistes de Nice-matin dans la rue avec les Gilets Jaunes !
C’est une blague, bien entendu, comme celle que vous avez imprimée.
Une blague lénifiante, comme vous savez très bien les écrire, où vous interviewez 2 journalistes suisses, présentés comme des experts, incrédules face au RIC « ça ne fonctionnera pas [en France] »
Une blague quand vous mettez en scène une jeune niçoise qui déclare « On délègue trop à notre président, aux ministres, aux maires, chacun doit prendre part à la politique ». Pauvre président, pauvres ministres, pauvres maires croulant sous le poids des citoyens qui délèguent trop, limite irresponsables. Vous avez trouvé là une vraie rebelle !!
C’est une blague que votre chapitre sur les Comités de Quartiers « qui réussissent à contrer la mairie » ou même ! qui sont des « lanceurs d’alerte ».
C’est une blague, vos illustrations dignes de « Martine à la mairie » dont les personnages sont tout sourire, pour lesquels tout va bien grâce à la « carriole citoyenne [qui] libère la parole des niçois dans le quartier de l’Ariane ».
C’est une blague, votre titraille : « La démocratie participative en action », « Conseil citoyen, un noyau dur très motivé », « des résultats concrets », « la force du bénévolat », « un rôle de contre-pouvoir », « toutes les idées sont les bienvenues »…
C’est une blague… Non. C’est un tract.
nous ne sommes pas dupes / yellow submarine
Le Collectif Yellow Submarine fait suite à son APPEL DES ARTISTES, CRÉATEURS ET CRÉATRICES "Nous ne sommes pas dupes" au sein du Festival de Cannes
Sur les scènes des salles de projection, le collectif organise des prises de paroles en accord avec les programmateurs du lieu et le cinéaste dont le film est sur le point d'être diffusé.
Plusieurs prises de paroles ont lieu, soir après soir, à Cannes telles celles du comédien Xavier Mussel (vidéo ci-dessous), de l'acteur Swann Arlaud, César du meilleur acteur en 2018, ou de Gilles Perret, co-réalisateur du film "J'veux du soleil" avec François Ruffin.
"C’est difficile d’être heureux dans un océan de larmes" Paroles de Gilets jaunes par Swann Arlaud au Festival de Cannes à L'ACID
Ainsi à plusieurs reprises les Gilets Jaunes locaux sont allés au devant de ces artistes au sortir de leurs prestations.
Lien vers Vidéo de la rencontre des GJ 06 avec Swann Arlaud
Lien vers notre article "Nous ne sommes pas dupes - L’appel des artistes, créateurs et créatrices" édité le 4 mai 2019
Intervention de Xavier Mussel pour le Collectif des Sous Marins Jaunes au Festival de Cannes durant la présentation du film de Lech Kowalski "ON VA TOUT PETER" – un texte signé Major Tom – Merci Annabelle, François, Louis et Xavier !
J’ai vu des policiers traîner par les cheveux des femmes sans armes dans la rue.
J’ai vu des policiers rouer de coup de matraque des hommes à terre et sans armes.
J’ai vu des policiers gazer des manifestants retraités sans armes qui se tenaient par la main et qui ont dû fuir en courant pour éviter de suffoquer.
J’ai vu des policiers faire usage en tir tendu de leur flash-ball et toucher au visage des gens sans armes qui se trouvaient à côté de moi.
J’ai vu le sang couler sur le trottoir et les flics charger tout en gazant et faisant pleuvoir les grenades.
J’ai vu des policiers écraser avec leurs genoux le visage et le dos d’un homme sur le bitume pour lui passer des menottes alors qu’il était sans armes.
J’ai vu des enfants pleurer au milieu d’un nuage de gaz lacrymogène sur le marché de Noël que les policiers investissaient en y lançant des grenades.
Et des anciens ministres demandent que la police ouvre le feu sur les manifestants.
Et des ministres réclament la condamnation de la solidarité humaine parce qu’ils ont décidé que cette forme de solidarité était contraire à l’ordre républicain.
Et d’autres ministres veulent créer des dossiers avec les noms des opposants politiques au régime.
Et des intellectuels depuis leur résidence secondaire à l’étranger condamnent les manifestations, les jugeant « putschistes ».
Et le président de la république refuse d’entendre la contestation. Pire, il la juge d’extrême droite, homophobe, antisémite, raciste et illégitime et affirme qu’il fera tout pour la mater.
Mais les gilets jaunes sont violents, ils sont violents car ils mettent le feu à des poubelles, mettent des barrières au milieu de la route et tapent à main nues des hommes formés, entraînés, surprotégés qui n’arrêtent pas de faire des blessés à vie au quotidien.
Les gilets jaunes sont violents parce qu’ils ne rentrent pas chez eux regarder BFM, consommer, bosser et payer leurs crédits.
Les gilets jaunes sont dangereux, extrémistes et haineux.
Alors moi, je suis gilet jaune et je n’ai jamais été violent, je n’ai même jamais jeté le moindre petit caillou sur un flic, je n’ai jamais mis de barrières sur la route ni mis le feu à une poubelle, mais très clairement je commence à m’énerver parce que je n’en peux plus de voir toutes ces horreurs que la police et le gouvernement commettent. Parce que je n’en peux plus, surtout, d’entendre au quotidien les mêmes mensonges, les mêmes tromperies et maintenant les mêmes menaces.
La violence elle existe, mais, pour le moment, seul un côté en fait vraiment usage. Le peuple ne s’est pas encore mis à combattre mais le peuple s’énerve et il a bien raison de le faire.
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