La France En Marche

L'application avec laquelle le pouvoir macronien s'acharne sur l'héritage du Conseil National de la Résistance ne doit en fait rien au hasard.

Le slogan "La France En Marche", affiché lors de la campagne de toutes les impostures et manipulations qui vit Macron élu président, était celui du Maréchal Pétain et de son régime de triste mémoire, Vichy.

Ainsi Macron a-t-il choisi cette référence pour marcher sur l'Elysée.
Au vu de la ligne politique actuelle, on a bien du mal à croire en une coïncidence.

La soumission zélée du régime vichiste au IIIème Reich est en fait une ancienne facette de la collaboration sous couvert européiste avec l'Allemagne d'aujourd'hui.

L'empressement avec lequel Macron 1er a signé l'Accord d'Aix-la-Chapelle, l'insistance avec laquelle il entend offrir le siège de la France au Conseil de Sécurité de l'ONU à l'Allemagne, sa collaboration servile avec les diktats européens, sa passivité devant le trust sans partage de tous les postes clés de l'UE par des allemands, sont autant de forfaitures en cohérence avec sa détestation déclarée et avérée de la France.

Tous ses actes l'attestent :

  • Démembrement constant des derniers fleurons de l'industrie française (Alsthom, ADP, Française des jeux, EDF, SNCF, ...)
  • Assèchement assidu des caisses de solidarité sociale (exonérations de cotisations patronales et salariale)
  • Déconstruction des services publics
  • Faillite organisée du système de retraites par répartition
  • ....

Le CNR qui fut le prolongement magistral de la victoire sur l'Allemagne nazie et permit l'essor des Trente Glorieuses est en fait tout ce qu'honnit Macron Le Petit et, comme si Pétain avait resurgi de ses cendres, il reprend le flambeau de la déchéance française morte en 1945.

Non, le choix de ce slogan pétainiste ne doit rien au hasard, notre ennemi est à l'Elysée et nous devons l'en extirper.

L’enjeu des retraites

Lundi 13 janvier 2020, 18H30

Conférence débat avec Bernard FRIOT


Sociologue, économiste,
Professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre

Salle de réunions, Fédération PCF,
6 rue Balatchano à Nice

Reportage de Vécu

Manifestation du 17 décembre à Nice

15 000 manifestants environ

Les instants filmés dans cette vidéo témoignent du moment où la manifestation pacifique fut empêchée de rejoindre les personnels hospitaliers de l'hôpital Pasteur, retenus sur place par leur astreinte de service public.

RedBlocks, définition :

Des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs (transports routiers / citadins / ferroviaires / maritimes / aériens, énergies électrique / gaz, santé, éducation, chimie, social, intérieur, territoriaux, commerce, finances, construction, postaux/télécommunications, industries, et on en passe et des meilleurs).

Des travailleuses et travailleurs de tous les statuts : salariés, employés, ouvriers, cadres, agents de maîtrise, privés d'emploi, retraités, étudiants, en formation professionnelle, stagiaires, autoentrepreneurs, etc...

Des travailleuses et travailleurs qui font tourner le pays avec leur travail, leurs créations de richesses, le paiement de leurs impôts - taxes - cotisations et consommations.

Des travailleuses et travailleurs qui en ont marre de trimer, de suer sang et eau, pour un salaire de misère, des conditions de travail décadents de la part de politiques déconnectés.

Des travailleuses et travailleurs qui aimeraient vivre dignement, avec un travail honnête, un salaire à la hauteur, de temps libre pour les loisirs, pour la vie.

Des travailleuses et travailleurs qui ne portent pas de cagoules. Qui ont un prénom, un nom, un ou des rôles dans la société, un emploi.

Des travailleuses et travailleurs qui ne commettent aucun crime, aucun délit, qui ne sont ni terroristes ni preneurs d'otages.

Des travailleuses et travailleurs en demande de démocratie pour régler les problèmes, autour d'une table, par vote de chaque citoyen, et non pas des décisions prises par quelques politicards en costard élus à la minorité absolue.

Des travailleuses et travailleurs qui tendent la joue, qui marchent unis et solidaires, qui se soutiennent et s'entraident, qui se filment les uns les autres.

Des travailleuses et travailleurs qui ont le droit de marcher où ils veulent chez eux, sans que les forces de l'ordre leur disent quoi faire.

Des travailleuses et travailleurs citoyens, qui créent les richesses de notre pays, tout en faisant tourner l'économie réelle.

Nous sommes ceux qui conduisent vos trains.
Nous sommes ceux qui vous soignent.
Nous sommes ceux qui vous enseignent à vous et à vos enfants.
Nous sommes ceux qui vident vos poubelles.
Nous sommes ceux qui s'occupe de votre électricité, pour que vous n'ayez jamais froid chez vous.
Nous sommes ceux qui vous protègent, du feu ou des vrais criminels.
Nous sommes ceux qui s'occupent des égouts et de l'évacuation des déchets, sinon ça puerai en ville.
Nous sommes ceux qui s'occupent des malades, physiques ou mentaux.
Nous sommes des travailleuses et des travailleurs. Actifs, retraités, privés d'emploi, en formation, en études.
Nous sommes aussi des bénévoles dans les associations.
Nous sommes honnêtes, non-cagoulés et légitimes.
Nous sommes nombreux et solidaires.
Nous sommes ceux qui votent.
Nous sommes ceux qui ont le droit de marcher où nous voulons car nous sommes libres.

Ne nous craignez pas. Au contraire : rejoignez-nous, car vous aussi vous faites partie de cette société, de cette grande aventure collective.

Texte de Fanny ♥️

“Je suis travailleur indépendant.

Je n'ai pas de 13ème mois, ni de primes, ni de retraite parachute, ni d'indemnité de départ en retraite, ni rien de ce que prévoit le Code du Travail,

Je n’ai jamais de congés payés, sauf par moi, et jamais sur la base de 5 semaines par an, mes congés étant bien souvent interrompus par des appels urgents ; et je ne vous parle pas de tickets restaurant, de prestations de mon CE ou autres : je ne dispose d’aucun avantage de ce genre,

Je ne dispose pas d’une assurance maladie autre que celle pour laquelle je cotise, pour une couverture assez minimale et ce avec 3 mois de carence (oui oui la sécu indemnise une misère, et seulement au-delà du 3eme mois d'arrêt maladie) tout comme la prévoyance d’ailleurs, ce qui me contraint à souscrire d’onéreuses complémentaires dans un cas comme dans l’autre qui font tout pour ne jamais indemniser !

Je ne suis pas assujetti aux lois régulant la durée du temps de travail, loin s’en faut…

Mon corps ne verra jamais un médecin du travail, pas plus que mon cas ne sera abordé en CHSCT,

Si je souffre au travail, je ne peux pas me tourner non plus vers l'inspection du même nom, ni vers personne, sauf ma famille ...

Je n'ai aucun droit de retrait...sauf ma clause de conscience,

Si j'ai un accident au travail, aucune caisse ne me versera une indemnité, ni pour la perte de rémunération, ni pour compenser un éventuel handicap en résultant,

Je règle des cotisations à une société d’assurances qui garantit mes clients d’une faute professionnelle, sous réserve de la franchise,

J’ai travaillé pour la profession, à de nombreux titres, sans jamais ne pouvoir bénéficier d’heures de délégation ou d’indemnisation significative,

Je cotise depuis des années à un régime de retraite autonome, qui à la fin me versera une somme bien faible au regard du montant des cotisations cumulées, et sans considération de mon niveau de revenus, ni sur les 6 mois qui précèdent mon départ, ni sur une autre martingale,

En revanche, je paye depuis des décennies une cotisation lourde à l’URSSAF lors même que je ne suis éligible à aucune de leurs prestations,

Par ailleurs, quel que soit mon état, je pourvois au versement des salaires de ma salariée et aux autres coûts fixes de ma structure de travail.

Et je paye aussi des cotisations de retraite obligatoire à ma caisse autonome, qui reverse annuellement +/- 100 millions d’€uros aux caisses du régime général, soit au régime de ceux qui bénéficient de tous les avantages dont je ne dispose pas.

Et voilà que l’on me parle d’harmoniser à titre universel mon régime de retraite au titre de la solidarité."

Voilà voilà ....

Guillaume nous raconte ce moment particulier du 23 mars 2019 qui vit l'expression d'une répression totalement disproportionnée contre les Gilets Jaunes qui fit plusieurs blessés tout au long de la journée dont Geneviève Legay.

Le film de ces 56 heures chaotiques provoquées par la seule volonté politiques et le zèle des forces de l'ordre.