Revue des insultes et inepties tout azimut dont le Macreux s'est rendu coupable.

Leur excrétion est en général contextualisée et datée. Cette page est réactualisée régulièrement au gré des nouvelles mac(r)onneries.



Mépris du Peuple
Contre la natalité, les familles nombreuses, la reproduction de la race humaine

Mépris de classe
Détestation de la France
Casse sociale
Ultralibéralisme
Déni de démocratie
Autoritarisme et Répression
Wokisme
L'insupportable lourdeur du Mec
Diabolisation
Récupération indigne
Prêcher le vrai pour faire le faux. Hypocrisie et fausses promesses. Double langage. Schizophrénie...
Inclassable
Reproche inversé (c’est celui qui est)
Sophisme
Aphorismes abscons / Pensée complexe
Le roi républicain, c’est lui
Mensonges patentés et contradictions grossières
Série sur le Mépris
Eclair de lucidité


Mépris du peuple

« Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. On va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force, et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… »

"l’immense faute morale des antivax: ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen"

       4 janvier 2022 dans un entretien avec des "français" relayé dans Le Parisien et relaté partout comme ici

"Tiens bon. On les aura ces connards". 
Après le fiasco de la campagne de vaccination, le président a rappelé à sa façon à son ministre de la Santé la confiance qu’il lui accordait.

      Dans un SMS envoyé à Olivier Véran en janvier 2021

« on a l'impression, si on s'écoute collectivement, si on branche la radio ou qu'on allume la télé, que tout est terrible. [...] En ce moment, notre pays est, je trouve, trop négatif sur lui-même. »

21 novembre 2019. A Amiens, dans la Somme, lors d'une visite du nouveau site de l'université.

"Vous savez, moi je ne donne que l'argent que je prends par ailleurs, mais il faut être raisonnable, l'Etat c'est ça. Vous savez le petit-fils du Général tout à l'heure m'a dit 'Vous pouvez parler librement, la seule chose que vous n'avez pas le droit de faire c'est se plaindre'. Je trouve que c'était une bonne pratique qu'avait le général. Le pays se tiendrait autrement si on était comme ça. On ne se rend pas compte de la chance qu'on a."

4 Octobre 2018. En rencontrant des habitants à Colombey-les-Deux-Eglises. Huffingtonpost

Emmanuel Macron prend vraiment les retraités pour des imbéciles

Macron invite les Français à moins se plaindre, l'opposition réplique

« On a des gens qui ne savent plus pourquoi ils sont dehors, ne déposent aucune autorisation. Derrière les gilets jaunes les plus radicaux, il y a la volonté de nier toute forme de légitimité et d’autorité. C’est l’individu qui ne se reconnaît dans aucun sens collectif. »

18 mars 2019, devant 64 intellectuels invités à l’Elysée

"Ça ne me fait rien les gens qui demandent ma tête"

31 janvier devant quelques journalistes

« Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple : mais lequel, d'où, comment ? Et n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est la négation de la France."

31 déc. 2018, Paris, Elysée. Voeux du Président

"Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, un lieu que l’on partage (...)"

29 juin 2017, Paris, la Halle Freyssinet

« Les troubles que notre société traverse sont parfois dus au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir» quelque chose « sans que cet effort soit apporté. » « Parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République - et notre République n'a rien à envier à beaucoup d'autres - il y a des devoirs. Et s'il n'y a pas ce sens de l'effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l'édifice par son engagement au travail, notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion, ce qui fait son histoire, son présent et son avenir. »

Vendredi 11 janvier 2019, Paris, Elysée, devant les maîtres-boulangers pour la galette des rois. 

« L’’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier »

13 janvier 2017. Nœux-les-Mines

« C’est un Breton. Il y a des Bretons partout. Les Bretons sont un peu comme la Mafia en France. »

26 Juin 2018. En parlant de Le Drian, Ministre des affaires extérieures, en s'adressant au Pape.

"Je ne suis pas le père Noël"

Octobre 2017 en Guyane. Avant, il avait dit que la Guyane était une île

 Florilège d'insultes





Contre la natalité, les familles nombreuses, la reproduction de la race humaine


"Montrez-moi une femme, parfaitement éduquée, qui décide d’avoir sept, huit, neuf enfants"
, pour argumenter que la natalité est une des causes de la pauvreté en Afrique. Déclaration qui choqua les familles nombreuses et leurs associations.


      26 septembre 2018, en marge d'une Assemblée générale de l'ONU, dans une conférence organisée par la Fondation Gates

"Quand, dans un pays, vous avez une croissance de la démographie qui est durablement supérieure à la croissance économique, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, vous n'arrivez jamais à lutter contre le sous-développement ou la pauvreté. C’est sans fin!"

      Novembre 2017 à Ouagadougou (Burkina Faso)

"La transition démographique [...] l’un des défis essentiels de l’Afrique. Quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien."

      Juillet 2017, lors du sommet du G20 à Hambourg
       Compilé dans cet article d'Octobre 2018 du JDD


Mépris de classe

« Vous avez envie de travailler ? Il y a des offres ! »

Lundi 24 juin 2019, dans les quartiers Nord de Marseille, devant des chômeurs et des agents de Pôle Emploi. 

« J’ai fini mon CAP coiffure, et j’ai pas trouvé de travail » stable, explique Nathan Lelouche, 22 ans, qui enchaîne les missions d’intérim. « Vous avez envie de travailler ? Il y a des offres ! », lui répond alors le président. Article de l'Obs.

« Une partie du traitement de la pauvreté est dans les personnes qui vivent des situations de pauvreté, en les responsabilisant, en les aidant à s'en sortir, en les considérant. » La solution ne réside pas « dans le face-à-face entre ceux qui profiteraient d'un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l'autre, ce n'est pas vrai. Elle est dans un travail collectif qui est très fin que font les travailleurs sociaux. Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser parce qu'il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent, mais ils sont tous acteurs. »

15 janvier 2019, à Gasny (Eure), jour du lancement du grand débat né du mouvement des « gilets jaunes ». devant des élus municipaux et le maire au cours d'une visite surprise avant de se rendre à Grand Bourgtheroulde le lendemain

"Qu'ils aillent demander le minimum vieillesse" dixit Aurélien Pradié, député LR

Vendredi 18 janvier à Souillac (Lot), face aux maires d'Occitanie. Réponse de Macron devant les maires dans le Lot aux questions relatives au niveau moyen des retraites agricoles pour 1,5M d'agriculteurs de notre pays qui est de 710 euros par mois

« Il y a des tas de métiers, il faut y aller ! Honnêtement, hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue, je vous en trouve. Ils veulent simplement des gens qui sont prêts à travailler, avec les contraintes du métier. Vous allez à Montparnasse, vous faites une rue avec tous les cafés et les restaurants, franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. »

15 septembre 2018, Paris. Un jeune horticulteur au chômage rencontre Emmanuel Macron dans le parc de l’Élysée lors des Journées du patrimoine et lui fait part de sa recherche d'emploi infructueuse.

"Vous n'allez pas me faire peur avec votre T-shirt : la meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler."

Mai 2016. Lunel

« Il y a dans cette société (Abattoir GAD) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »

17 septembre 2014

"Avec ma ligne d’autocars, les pauvres pourront voyager plus facilement"

15 octobre 2014. Il explique que le train est devenu trop onéreux et que cette mesure pourrait "bénéficier aux pauvres qui voyageront plus facilement parce que l'autocar c'est 8 à 10 fois moins cher.

C'est "la jalousie qui paralyse la France"

Dimanche 15 octobre 2017 sur TF1

"Je ne céderai pas au triste réflexe de la jalousie française. Parce que cette jalousie paralyse le pays"

Tiré du Der Spiegel samedi 14 octobre 2018, à propos d'un (prétendu) rejet des riches

« Moi, je ne crois pas à la jalousie française qui consiste à dire "il y a des gens qui réussissent, taxons- les, nous nous porterons mieux" ».

Dimanche 15 octobre sur TF1 ; Interrogé sur la suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

« Il faut qu’on s’assure qu’il cherche, et que ce n’est pas un multirécidiviste du refus » 

Dimanche 15 octobre sur TF1 ; Sur la réforme de la formation professionnelle, le terme « multirécidiviste » induit une criminalisation du chômeur refusant un poste plusieurs fois. 

"Je ne veux plus entendre ‘j’ai encore droit de rester un peu au chômage’ ou ‘on ne me propose rien' !"

Samedi 14 janvier 2017, Zenith de Lille 

« Je ne crois pas au ruissellement (des richesses, ndlr.) pour ma part, mais je crois à la cordée »"Si on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole"

Commentaire de site Politis : "L’image du « premier de cordée », que l’on imagine traînant derrière lui comme un fardeau un peuple ingrat. On voit bien l’idée. Notre société serait construite à partir de hiérarchies immuables dont la verticalité est aussi abrupte que la face nord des Grandes Jorasses. Pour guérir de cette envie pathologique qui aigrit les cœurs et mine le corps social, le chômeur, le smicard, le salarié feraient donc mieux d’accepter leur sort une fois pour toutes."

"Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent"

Mardi 15 janvier 2019. Lors d'une réunion à huis clos avec les élus du conseil municipal de Gasny

« Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien »

3 juin 2017. En Bretagne, lors d’une visite dans un centre de sauvetage du Morbihan, à propos des "kwassa-kwassa", barques de pêche des passeurs pour emmener des migrants originaires des Comores sur l'île de Mayotte.

"Ceux qui naissent pauvres restent pauvres. Il faut responsabiliser les pauvres pour qu’ils sortent de la pauvreté"

Juin 2018

"Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même"

Juillet 2018

 

Détestation de la France

«Pétain était un grand soldat» / « Mon chef d'état-major particulier sera présent à cette cérémonie. Je ne fais aucun raccourci mais je n'occulte aucune page de l'Histoire, et le maréchal Pétain a été, pendant la Première Guerre mondiale, aussi, un grand soldat. C'est une réalité de notre pays »

Philippe Pétain fera partie des 8 maréchaux honorés le 10 novembre, dans le cadre du centenaire du 11 novembre. «C'était un grand soldat», a justifié Emmanuel Macron, en déplacement sur les lieux emblématiques de la Grande Guerre. 

Rappel historique : Pétain fut bourreau des soldats mutinés de 1917, chef du régime de Vichy, collaborateur du régime nazi et de l’extermination des juifs.

Le 7 novembre 2018 à Charleville-Mézières (Ardennes) durant son itinérance commémorant la guerre de 14-18

« La part que je ne comprends pas en allemand a un charme romantique que parfois le français ne m’apporte plus. »

Janvier 2019 à Aix-la-Chapelle en présence d'Angela Merkel

« Il ne s'agit pas d'être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! Encore que ! Mais nous avons en commun cette part d'Européen qui nous unit. »

Mercredi 29 août 2018, Danemark, lors d'une visite d’État au Danemark. 

« L'art français, je ne l'ai jamais vu »

Mardi 21 février 2017, meeting En Marche! à Londres devant 2.000 expatriés français

« Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse. » 

5 février 2017 en meeting

En Algérie, "la France s’est rendue coupable de crime contre l’humanité »

Février 2017 en campagne, en déplacement en Algérie 

Je suis très lucide sur les défis que j’ai devant moi d’un point de vue mémoriel, et qui sont politiques. La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique. Je le sais depuis ma campagne. Il est là, et je pense qu’il a à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995

Parmi les réactions, celle de Bruno Retailleau (LR) dans le Figaro : “C’est de l’indécence. Après avoir qualifié la colonisation de ‘crime contre l’humanité’, il fait l’amalgame entre la guerre d’Algérie et le pire génocide de l’histoire humaine!” dénonçant une “double offense”: pour “les soldats français qui ont combattu en Afrique du Nord et qui se voient assimilés aux bourreaux de la pire espèce” et pour “les victimes de la Shoah puisque cet insupportable rapprochement revient à relativiser la monstruosité qu’a été l’Holocauste”. 

25 janvier 2020, dans l’avion qui le ramenait jeudi d’Israël, où il participait à la commémoration du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz

« (L'audiovisuel public est) la honte de la République. »

30 août 2017. Macron parle de l'audiovisuel public (France 2, ainsi que des autres chaînes de France télévision)

"les Français détestent les réformes, il faut leur expliquer"

été 2017, Bucarest

"Je l'ai souvent dit et je le disais il y a quelques semaines en Roumanie. D'aucuns faisaient semblant de découvrir cette forme de provocation et je l'assume : la France n'est pas un pays qui se réforme"

7 septembre 2017. Ecole Française d'Athènes

« Tout le défi est de savoir comment on amène à faire gagner la France dans la mondialisation. On réussit à porter quelque chose de différent, des valeurs différentes, une culture différente, un rapport géopolitique différent, mais si on reste arc-bouté sur notre ADN, le monde peut très bien continuer sans nous »

15 juillet 2015 . En réunion devant 500 jeunes entrepreneurs 
"L'ambigu Monsieur Macron". Enquête sur un ministre qui dérange, de Marc Endeweld, Flammarion, 331 p., 19,90 €

Il propose de supprimer la dissuasion nucléaire française pour faire des économies.

"Ce n'est pas très compliqué de trouver 4 milliards d'euros d'économie. La dissuasion nucléaire ça sert à rien. Les allemands n'en ont pas"

      2010, séance de travail de la Commission Attali. "L'emprise", de Marc Endelweld, Page 18.


« Ce qui se passe en Guyane depuis plusieurs jours est grave »« C'est grave en raison des débordements. Mon premier mot est celui d'un appel au calme parce que bloquer les pistes d'un aéroport, bloquer les décollages, et parfois même bloquer le fonctionnement de l'île ne peut être une réponse apportée à la situation. »

27 mars 2017

« Avec Mathias, lycéen à Bourg-en-Bresse. Il rejoint sa mère expatriée en Guadeloupe pour Noël. Décollage imminent pour les Antilles. »

Décembre 2016, Tweet de Macron. Ainsi la Guadeloupe est un territoire étranger.

 

Casse sociale

« Je ne céderai rien "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes"

8 septembre 2017. Lors d'un déplacement en Grèce à l'Ecole Française d'Athènes. Macron a même redit sa "détermination absolue" - expression qu'il a répétée à deux reprises - à disséquer le Code du travail. Deux jours plus tard, il explique qu’il visait « tous celles et ceux qui pensent qu’on ne doit pas bouger en Europe et en France ».

« On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les gens sont quand même pauvres »

12 juin 2018. A l'Elysée dans son bureau devant des mutualistes. Vidéo filmée et éditée par les services de Com' de l'Elysée.

"On met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif" / "Toute notre politique sociale, c'est qu'on doit mieux prévenir, ça nous coûtera moins, et on doit mieux responsabiliser tous les acteurs." / "On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens sont quand même pauvres. Ceux qui naissent pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres." / "Je sais que je demanderai des efforts aux mecs qui font des lunettes aux types qui font des verres... Machin... voilà... Et là c'est cohérent. Là vous avez un fil directeur. Avant il n'y avait pas de fil directeur... C'est de la lasagne faite avec de la paëlla."

« Les salariés français sont trop payés » 

Mars 2015

« Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

Janvier 2016. Lors d'une rencontre avec la presse étrangère, au Forum de Davos

« Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

Février 2017

« Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. Moi, je suis avec les artisans"»

Février 2015. Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa loi (308 articles réactionnaires dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ».

« Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants » 

Décembre 2014

« Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »

Août 2015

« Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité »

22 janvier 2016, Davos

« Comment on invente un nouveau modèle ? Comment on reprend l’initiative ? .../... le consensus de 1945 est inadapté » « Je n’aime pas ce terme de “modèle social”, mais il faut regarder notre chance, sans naïveté de part et d’autre. »

Octobre 2015. "L'ambigu Monsieur Macron". Enquête sur un ministre qui dérange, de Marc Endeweld, Flammarion, 331 p., 19,90 €

« 35 h pour un jeune, ce n’est pas long » / « Quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas assez. On veut travailler plus, on veut apprendre son job. »

Novembre 2016. En campagne

« Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux »

4 octobre 2017. La visite est perturbée par des ex-salariés de l'usine GM&S dans la Creuse qui souhaitent parler au président.

« Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à conditions qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »

24 aout 2014, Paris. Lors d'une interview au Point, Macron explique qu'il veut supprimer les 35 heures.

« Le cadre légal n'est pas suffisant parce que salariés comme entreprises ont besoin de plus de souplesse. Qui serions-nous pour dire à quelqu'un qui souhaite (travailler plus) que c'est impossible »

24 novembre 2014, Paris. Macron est interrogé par commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail.

« Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité. (...) De facto, (c'est la fin des 35 heures) mais à travers des accords majoritaires, ce qui a toujours été la position que j'ai défendue. »

22 janvier 2016, Davos, pendant le forum économique mondial. Macron parle à des journalistes à Davos des réformes en cours du gouvernement Valls.

"Je n’aime pas le terme de pénibilité. Donc, je le supprimerai, car il induit que le travail est une douleur"

Juillet 2017

 "On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants"

        13 janvier 2022 en clôture de la Conférence des présidents d’université.
        Il déclare quelques jours plus tard, le 25 janvier qu'il n'a jamais dit ça !

Dans la Creuse, le président a voulu préciser sa pensée : « Ce que j’évoquais, c’est plutôt des formations, en particulier des formations professionnelles tout au long de la vie, que les universités vont devoir mettre en place et qui, elles, ont vocation à être payantes, et vont permettre aux universités d’avoir ainsi des revenus et de fonctionner en se donnant plus de moyens. »

Ultralibéralisme

« Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. » 

Février 2015

« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

"La bonne ambition, c’est de faire fortune, l’unique voie pour réussir sa vie. "

Janvier 2015

« Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. »

Janvier 2016

« Le libéralisme est une valeur de gauche »

Septembre 2015

« Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

Février 2017

Je dis aux jeunes « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

« Je suis pour une société sans statuts »

Mars 2017

« Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »

2 Novembre 2016

"Allez à Stains (en Seine-Saint-Denis, ndlr) expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber de manière volontaire qu'il vaut mieux tenir les murs ou dealer".

2 Novembre 2016, ITW Médiapart 

« Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».

« Je vais faire un CICE durable »

 "Les jeunes veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires" 

Septembre 2015

 

Déni de démocratie

"Vous catalysez la violence. De manière inqualifiable, injuste et disproportionnée. Avec les retraites, tout ressort. Tous les ressentiments sont en train de ressortir, ça tombe sur nous. Parce que l'on a agité la société", a-t-il dit. "On ne peut pas se laisser enfoncer", "il faut être fiers d'être des amateurs quand on voit les résultats qu'ont obtenus les soit-disant professionnels de la politique", a-t-il ironisé en référence au "vieux monde", éternelle cible des macronistes.

"Ce ne sont pas les amendements qui vont donner de la justice à cette réforme. Elle l’est déjà. Il faut donc avant toute chose l’expliquer, la porter"

11 février 2020, devant les députés LREM

"Il est clair que l'adhésion à l'Europe, l'adhésion à l'Euro, cette volonté d'être non seulement un membre fondateur mais de porter cette ambition, ça n'est pas simplement un choix politique, c'est le choix de la Nation Française, plusieurs fois réaffirmé dans des référendums, plusieurs fois confirmés. Je crois très profondément que ce choix de l'Europe c'est celui de la Nation et c'est celui qu'il me revient de défendre."

9 mai 2019, Journée de l’Europe, discours "Pour une Renaissance européenne" à Sibiu, en Roumanie. ... Fake News, mensonge, déni de réalité, foutage de gueule, autisme, duplicité, on n'en est plus à ça près...

«Je suis le fruit d’une forme de brutalité de l’Histoire.»

13 février 2018, devant la presse présidentielle

« Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. » « Pas de frondeurs »

L’article 27 de la loi fondamentale dispose que « tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel »

« Les forces du monde ancien sont toujours là, bien présentes, et toujours engagées dans la bataille pour faire échouer la France. »

30 août 2017. Macron parle des syndicats, des partis d'opposition (PS, PC, Les Républicains, etc...), des intellectuels, et de ceux qui sont contre la loi travail. 

« Être élu est un cursus d’un ancien temps »

Septembre 2015

« La France est en deuil d’un roi »

"Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel"

Septembre 2017

"L'une des fonctions des journalistes, c’est de hiérarchiser l’info. C’est en train de s’effondrer. Ce qui compte, c’est le nombre de vues. (...) Or, aujourd’hui, Benalla comme les Gilets jaunes, c’est la fachosphère, la russosphère."

31 janvier, devant quelques journalistes

"Je ne tolérerai pas que, sous mon quinquennat, la justice devienne un pouvoir".

       En été 2021, en conseil des ministres en soutien de son ministre de la justice Eric Dupont-Moretti. Propos rapportés par des journalistes de BFMTV et relaté par Fabrice Arfi, de Médiapart à entendre dans cette vidéo médiapart sur Facebook : https://www.facebook.com/Mediapart.fr/videos/676055320231528 .
       Cette déclaration démontre, une fois de plus, son ignorance et/ou son opposition au principe démocratique de base qui veut qu'un Etat s'équilibre autour de chacun de ses pouvoirs et contre-pouvoirs.


Autoritarisme et Répression

"Il faut maintenant dire que lorsqu'on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire", "je suis contre la démocratie de l'émeute"

26 février, lors d'un débat avec les élus du Grand Est à l'Elysée

"Le débat sur le LBD, ce n'est pas à moi de le purger." "Moi je crois qu’il faut un contrôle du juge." "Enlever le LBD aux forces de l’ordre alors que certains viennent pour tuer avec des fusils… Drôle de responsabilité"

31 janvier, devant quelques journalistes à propos des LBD

"le complotisme nourrit l’autoritarisme".

31 janvier, devant quelques journalistes 

« Si vous n’avez pas compris que c’était mon plaisir ce soir d’inviter mes secrétaires, mes officiers de sécurité, les politiques, les écrivains, les femmes et les hommes qui depuis le premier jour m’accompagnent, c’est que vous n’avez rien compris à la vie »

23 avril 2017, Paris, Brasserie La Rotonde

« Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. » « Pas de frondeurs »

L’article 27 de la loi fondamentale dispose que « tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel »

"La démocratie ne se fait pas dans la rue"

Septembre 2017

« L'ordre républicain sera assuré sans complaisance ».

31 déc. 2018, Paris, Elysée. Voeux du Président

 "Je considère qu'il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique […] Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. […] Et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire"

13 juillet 2017, au sujet du désaccord exprimé par le Général Pierre De Villiers, Chef d'état-Major des Armées, sur la baisse de 850 millions d'€ du budget de la défense. Celui-ci sera viré dans la foulée. LCI 19/07/2017

  

Provocation

« Ça m'en touche une sans bouger l'autre »

       12 juillet 2022, en déplacement dans l'Isère, au sein de l'entreprise STMicroelectronics, s'exprime sur l'affaire « Uber Files ».


Le 30 janvier 2020, lors du festival de la BD d'Angoulême, Macron pose au côté du dessinateur et auteur de BD, Jul tenant un T-shirt "célébrant" non pas "l'année de la BD" mais "l'année du LBD" représentant un chat éborgné. Provocation ou inconscience ou cynisme ou mépris ou inconséquence....

"Si être Gilet jaune, c’est vouloir que le travail paie mieux, moi aussi je suis Gilet jaune"/"Quiconque a une colère est Gilet jaune. Si être Gilet jaune, c’est vouloir une réduction du nombre de parlementaires, que les Français vivent mieux, un Etat bienveillant, je suis Gilet jaune."

31 janvier, devant quelques journalistes

"La vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants ! C’est pas open bar. Le bar, c’est le nôtre." 

24 janvier 2019 à Bourg-de-Péage dans la cadre du grand débat où ce monsieur débat tout seul.

 "Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu'un ministre ou un député !"

31 Janvier 2019, devant des journalistes

« Un effort pour une Europe renouvelée ».

Plus d’Europe alors que le mouvement auquel il répond (les Gilets Jaunes) est majoritairement souverainiste. 
31 déc. 2018, Paris, Elysée. Voeux du Président

« Je vous ai compris !»
"Donc je le dis aujourd'hui, à chacun et chacune dans vos conditions, dans vos histoires, dans vos traumatismes, parce que je veux être président, je vous ai compris et je vous aime. Parce que la République, elle doit aimer chacun!", a lancé le candidat d'En marche! à la fin de son meeting à Toulon, où il a tenté de clore la polémique sur ses propos sur la colonisation "crime contre l'humanité", reconnaissant "avoir blessé" de nombreux pieds-noirs.

18 février 2017, en campagne électorale, aux pieds-noirs à Toulon. Une pure provocation ou de la pure ignorance car c’est ignorer l’histoire de France et l’histoire de cette déclaration du Général De Gaulle à la fin des évènements d’Algérie. Cette déclaration forgea la trahison de De Gaulle envers les pieds-noirs. S'il avait voulu faire passer l'annonce de sa trahison future, il n'aurait pas pu faire mieux.

"Quand tu es Président, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent" 

Août 2017

"S'ils veulent un responsable, qu'ils viennent me chercher"

24 Juillet 2018, à l'Elysée à propos de l'affaire Benalla

 
Wokisme

"Votre problème, c'est que vous croyez qu'un père est forcément un mâle"
 
         A l'Elysée, pour les 30 ans de la ratification de la Convention internationale des droits de l'enfant, en présence des représentants de différentes associations familiales. Parmi elles, l'Association Familiale Catholique. Sa présidente Pascale Molinier avait, "pour tenter sa chance", accepté l'invitation espérant pouvoir présenter à Macron ses arguments contre la PMA pour toutes. 26 janvier 2020

L'insupportable lourdeur du Mec

« Je souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille. Mais pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. »« Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse »« Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci » « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre. Elle s’est mise en situation d’aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d’être prise dans un phénomène de panique. Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l’ordre public. »

        25 mars 2019. Au sujet de Geneviève Legay gravement blessée le 23 mars à Nice. ITW Nice Matin

Diabolisation

"Auprès d’Eric Drouet, dans les services de sécurité (des Gilets jaunes, ndlr), il y a de vrais fascistes"

31 janvier, devant quelques journalistes

"le groupe de Tarnac, Nuit Debout, la loi Travail, ceux qu’on a vu prospérer à Notre-Dame-des-Landes" - qui, d’après lui, ont "vraisemblablement brûlé France Bleu Isère

31 janvier, devant quelques journalistes à propos des militants "anarcho-libertaires"

 

Récupération indigne

Utilisation de la mort d’un homme pour défendre la réduction des APL

« Le colonel Beltrame, il est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse. Les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus, une République dont on ne connaît plus l’odeur et des principes qu’il fait bien d’évoquer parce qu’on s’est habitué à eux et qu’on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que, en quelque sorte, le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL, ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays. L’histoire de notre pays, c’est une histoire d’absolu. »

Documentaire diffusé lundi 7 mai 2018 au sur France 3 Emmanuel Macron, la fin de l’innocence à propos de l'assassinat du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame par un terroriste.

"Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus"

Juillet 2017

Prêcher le vrai pour faire le faux. Hypocrisie et fausses promesses. Double langage. Schizophrénie...

C'est celui qui dit qui est :

« Aujourd’hui s’est installé dans notre société, et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie. Qu’il y a une forme de dictature qui s’est installée. Mais allez en dictature ! La dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où l’on ne change pas les dirigeants, jamais ! Si la France, c’est ça, essayez la dictature et vous verrez ! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre. »

A 5'20 (vers la fin)

         Jeudi 23 janvier, au cours du vol le reconduisant de Tel-Aviv à Paris, jour de commémoration à Yad Vashem du 75e anniversaire de la fin du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau

"Arrêtez de mettre une loupe sur une minorité brutale !" En réponse à un journaliste qui l'interroge sur la grève annoncée du 5 décembre, alors que ses affidés, justement, ne cesse depuis des mois de mettre une loupe sur une minorité brutale de casseurs.

        22 novembre 2019. A Amiens, dans la Somme.

"L'Europe, sans doute, est devenue trop ultralibérale. [...] Elle ne permet plus aux classes moyennes de bien vivre. Il faut une Europe qui protège davantage les salariés.

        6 novembre 2018, durant son "itinérance mémorielle"

"Quelque chose ne fonctionne plus dans ce capitalisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d'ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux"

"Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu'il y avait des sachants et des subissants. C'était une erreur fondamentale".

Il a réclamé le retour à une "économie sociale de marché où chacun trouve sa part", au lieu d'une "captation des richesses par quelques-uns". Sinon "on nourrit les extrêmes".

"Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès", il peut être "attiré par l'autoritarisme, qui dit : 'La démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou."

"On ne peut pas défendre ce que je dis à l'OIT et dire ensuite au FMI ou autour de la table du Conseil européen : "Vous allez vous ajuster face à la crise financière et réduire vos droits sociaux". Ça doit être terminé. Ou dire à l'OMC : "c'est formidable le commerce, il faut négocier des accords avec tout le monde, quelle que soit leur sensibilité sociale et environnementale. Et (en même temps) vive le dumping, ça ira mieux, ça enrichit tout le monde"

Le chef de l'État a souhaité que le G7 organisé fin août à Biarritz appelle tous les pays à se doter d'ici à 2030 d'un système de protection sociale pour tous. Il a aussi appelé à un "ordre public social" incluant un salaire minimum, comme la France le défend au niveau européen, et la création au G7 d'un "fonds à impact social et environnemental". 

        Emmanuel Macron devant l'Organisation internationale du travail le 11 juin 2019. RTL.fr

Alors moi j'ai besoin d'une chose : c'est que vous nous rendiez la vie impossible, nous les dirigeants. J'ai vu la jeunesse de France comme la jeunesse d'Europe le faire sur le climat avec beaucoup d'énergie en nous rappelant que ce n'était pas assez et jamais assez. Moi j'ai besoin de cette énergie là. J'ai besoin de ces mouvements, de ces indignations, y compris de ces prises à parti du président de la république, du gouvernement. J'ai besoin que ce soit fait partout en Europe et dans le monde parce que plus vous faites ça, plus ça nous oblige à bouger. Alors moi j'ai besoin d'une chose : c'est que vous nous rendiez la vie impossible.

Une semaine plus tard, des jeunes écologistes étaient gazés à bout portant au pont de Sully à Paris

         21 juin 2019, Fête de la Musique, à l'Elysée, aux côtés d'Elton John, autour du Sida. Vidéo

"Ceux qui me font le plus peur c'est ceux qui ne sortent plus et ne disent plus la colère."

29 octobre 2019 - La réunion

 

Inclassables

"Ils me tueront peut-être d'une balle, mais jamais d'autre chose"

       Le peuple et le président, le récit inédit d'un face-à-face historique, de Cécile Amar, grand reporter à L'Obs et Cyril Graziani, grand reporter pour France Inter, dans la collection Document chez Michel Lafon, 16,95 euros.

 « Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou Monsieur. D’accord ? Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là, tu iras donner des leçons aux autres ».



        A l’issue des commémorations à Suresnes de l’Appel du 18 juin au Mont-Valérien, il recadre sèchement un collégien qui vient de l’apostropher après avoir entonné l’Internationale et lui a demandé « Ça va Manu ? ».

Mise en scène grossière d'une altercation avec les policiers israéliens qui rappelle celle qui avait eu lieu avec Chirac dans des circonstances similaires.

 

Reproche inversé (c’est celui qui est)

« On ne bâtit rien sur des mensonges ! »

31 déc. 2018, Paris, Elysée. Voeux du Président

 "Je ne fais jamais de petites phrases. C’est injuste de dire ça"

31 janvier, devant quelques journalistes

 

Sophisme

“Le peuple est souverain, il s’exprime lors des élections, il y choisit des représentants qui font la loi. Précisément parce que nous sommes un Etat de droit”

31 déc. 2018, Paris, Elysée. Voeux du Président

 

Aphorismes abscons / Pensée complexe


"Penser printemps"



       10 janvier 2017 - À Clermont-Ferrand, Emmanuel Macron en campagne électorale a souhaité à plus de 2500 personnes de « penser printemps ».

« C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale »

"La politique, c’est mystique (…). C’est tout mon combat."

 "Les médias passent du commentaire d’un point de détail mineur du programme aux pires polémiques, et ainsi de suite."

"La dimension christique, je ne la renie pas ; je ne la revendique pas. Je ne cherche pas à être un prédicateur christique."

Ainsi soit Macron, documentaire sur Emmanuel Macron diffusé au lendemain de son élection, le 8 mai 2017.

 

«Je n’ai jamais eu le sentiment que je faisais une carrière. Et depuis que je suis rentré dans le champ politique, je vis ça comme une mission.»
«Il y a une dimension de spiritualité ?» relance alors le réalisateur du documentaire, derrière la caméra, Pierre Hurel.
Réponse d’un Macron habité : «Il y en a une. Et en tout cas la conviction qu’il existe une transcendance, oui. Quelque chose qui dépasse. Qui vous dépasse. Qui vous a précédé, et qui restera.»

issu d'un documentaire diffusé sur France 3 au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, en mai 2017.

"Comment se construit le pouvoir charismatique? C’est un mélange de choses sensibles et de choses intellectuelles. J’ai toujours assumé la dimension de verticalité, de transcendance, mais en même temps elle doit s’ancrer dans de l’immanence complète, de la matérialité. Je ne crois pas à la transcendance éthérée. Il faut tresser les deux, l’intelligence et la spiritualité. Sinon l’intelligence est toujours malheureuse. Sinon les gens n’éprouvent de sensations que vers les passions tristes, le ressentiment, la jalousie, etc. Il faut donner une intensité aux passions heureuses."

Le temps d'un trajet Saint-Pierre-des-Corps-Paris, le candidat d'En Marche!, dans le JDD / 11 Février 2017

"Il y a un rapport de la brutalité de l'état et de la chose publique dans le rapport à l'individu dans lequel je ne me reconnais pas".

Il s'écoute parler sans voir ce qu'il fait. Un schizophrène dangereux.

9 mars 2017 sur France Culture

"Je ne sépare pas Dieu du reste. Je fais le lien entre la transcendance et l'immanence."

« Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

« La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »

« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même ».

"Je ne serais pas socialiste ? Dont acte"

Février 2015 

"Je sais que je demanderai des efforts aux mecs qui font des lunettes aux types qui font des verres... Machin... voilà... Et là c'est cohérent. Là vous avez un fil directeur. Avant il n'y avait pas de fil directeur... C'est de la lasagne faite avec de la paëlla."

12 juin 2018. A l'Elysée dans son bureau devant des mutualistes. Vidéo filmée et éditée par les services de Com' de l'Elysée.

«Je repensais (...) aux phrases que Simon Leys avait sur Robinson Crusoé, en disant que les vrais idéalistes sont des grands pragmatiques. (...) Simon Leys, il a cette formule : il dit, quand Robinson part, il ne part pas avec des grandes idées de poésie ou de récit. Il va dans la cale chercher ce qui va lui permettre de survivre. Du fromage. Du jambon. Des choses très concrètes. (...) Pour pouvoir ensuite inventer quelque chose et créer. Et il y a dans l'enseignement de Robinson quelque chose de ce qu'on vit. Robinson, quand le naufrage est là, il ne se prend pas les mains dans la tête en essayant de faire une grande théorie du naufrage. (...) Il prend d'abord du jambon et du fromage, mais il a en lui cette capacité à réinventer une histoire unique. Je crois qu'on a ça»



        7 janvier 2020, dans un échange en visioconférence avec des acteurs du monde de la culture, le président de la République a fait une allusion à Robinson Crusoé et à son supposé pragmatisme. Voir article de Paris Match

"
Nous devons retrouver le sel"

      Comme vu dans cette vidéo, retrouver le sel est une figure rhétorique obsessionnelle pour ce personnage qui en manque tant.

Le roi républicain, c’est lui

"Mes conseillers sont jeunes, j’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans"

Septembre 2017

«  Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu».  

Mercredi 8 juillet 2016. Interview philo-politique accordée à Le 1 Hebdo

 

Mensonges patentés et contradictions grossières

Le 15 décembre 2021 :
« Dans certains de mes propos j'ai blessé des gens. Je ne le referai plus »

Le 4 janvier 2022 :
« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, on va continuer de le faire »

 

"L’impossibilité d’être élu quand on a un casier judiciaire B2 est promulguée, contrairement à ce que beaucoup de gens ont dit ou peuvent encore croire. Ce que nous avons promis, nous l’avons fait."

        15 Septembre 2017 - Allocution du président de la République aux côtés de Castaner et Belloubet. Source Libreactu

Commentaire sur le post FaceBook de Philippe Pascot : C'est entièrement faux la loi votée dit : « la juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer cette peine, en considération des circonstances de l’infraction et de la personnalité de l’auteur. » Il est faux d'affirmer devant les français « l’impossibilité d’être élu quand on a un casier judiciaire B2 est aujourd’hui promulguée ». Encore une promesse non tenue.

Réaction d’Anticor 

"Pour expliquer les violences policières, il n'y a aucun bon argument parce que y' a pas d'autorité de l'état dans les quartiers s'il n'y a pas d'autorité dans l'état. Dès qu'il y a une bavure, il doit y avoir une réponse et une sanction. Mais elle est hiérarchique.
1 - il faut tirer au clair les situations
2 - c'est pas possible quand il y a eu une violence policière qu'il n'y ait aucune sanction dans la hiérarchie policière, et y' en a. Il y a un commissaire de police, y' a un Directeur Départemental de la Sécurité Publique, y'a un Préfet, y' a un ministre.
Donc moi, je crois en une République de la responsabilité."

        Juillet 2018. Archive vidéo de l'émission Quotidien, mise en ligne par le HuffPost, dans le cadre de l'affaire Benalla qui faisait rage durant l'été 2018.

 "Le jour où je veux rentrer à l''Ehpad ou à la maison médicalisée, c'est 1 500, parfois 1 700 euros par mois". Face aux réactions dans la salle, le chef de l'État a ajouté : "Vous pouvez rentrer à 1 500, 1 700 [euros]... Je vous le dis. Autour de 1 700 [euros] vous en avez. Selon le degré de médicalisation. Si vous êtes totalement dépendant et que vous avez besoin d'une prestation médicalisée, ça va parfois au-dessus de 2 000 euros"

        4 octobre 2019. Lors du débat sur la réforme des retraites à Rodez

Invité à commenter sur de possibles “erreurs de communication autour de la pénurie des masques”, le président a assuré que la situation avait ”été gérée” et qu’il y avait “eu une doctrine restrictive (du gouvernement) pour ne jamais être en rupture”. “Il y a eu ensuite un approvisionnement et une production renforcée et nous n’avons jamais été en rupture”.

        Sur BFMTV, le 18 mai 2020 rapporté par le Huffington Post

"J'ai jamais fait de promesses... Quand je fais des promesses je les tiens"



Eclair de lucidité

"C’était une faute profonde. Ça a donné le sentiment que les élites savaient mieux que le peuple."

31 janvier, devant quelques journalistes à propos du référendum de 2005

"C'est ce que j'appelle la ruse de l'Histoire", confirme celui qui a l'œil ostentatoirement humble et le nez affûté par l'arrogance. "Il faut osciller entre humilité et arrogance. Si vous tombez d'un côté, vous devenez soit inefficace soit dangereux."

Dans une Itw au JDD le 12 février 2017

Série Le Mépris sur http://www.regards.fr/

 

Aux fainéants, aux cyniques, à ceux qui foutent le bordel, à ceux qui ne travaillent pas assez pour se payer un costard, aux illettrés, à ceux qui râlent tout le temps pour tout, à ceux qui supportent mal la chaleur et la fatigue, aux Gaulois réfractaires, aux foules haineuses, à ceux qui n’ont pas le sens de l’effort, à ceux qui déconnent, à ceux qui ne sont rien : ces vidéos, florilèges d’Emmanuel Macron.















Sources : 

https://www.hebdi.com/emmanuel-macron-lapsus-disent-de-lui/

http://lafranceinsoumise-paysdevitre.fr/les-phrases-de-macron/

http://in-girum-imus.blogg.org/reflexions-sur-la-pensee-complexe-mais-decomplexee-du-president-macron-a148404906

100€ de hausse du smic ? Que nenni !!

Non. Sur ces 100€,

- 20 à 25€ étaient déjà prévus par l’indexation réglementée du SMIC, équivalente à +1,8 % sur le montant brut.

- Le reste (environ 70€) vient de l’application des augmentations déjà programmées de la «prime d’activité» au titre des années 2019, 2020 et 2021 (40€ sur 2020 et 2021).

Cette prime est facilement réversible et surtout n’est pas soumise aux cotisations sociales donc n’entre pas dans le calcul de la retraite et de l’assurance-chômage.

La prime d’activité n’est pas payée par les entreprises comme l’est le SMIC mais par l’argent public.

Bilan de l’opération : Macron donne dans la poche des smicards ce qu’il prend dans la poche de tous ainsi que dans celle des mêmes smicards. Coup de bonneteau donc.

Octroi d’une prime de fin d'année plafonnée à 1000 euros…

Prime attribuée juste par les patrons qui veulent.

Cette prime ne concerne ni les fonctionnaires et assimilés, ni les commerçants, ni les salariés de la quasi-totalité des PME, ni les agriculteurs, ni les artisans, ni les dockers, ni les caissières de supérettes, ni les femmes de ménages, ni les baby sitters, ni les livreurs, ni les indépendants…

Elle ne concerne que les employés des grandes entreprises dont le patron serait macromaniaque.

Là encore l’argent ne sort pas des caisses de l’état

Recul sur la taxation des retraites

Recul sur la taxation des retraités qui touchent moins de 2000€/mois mais dans le même temps, en décembre 2018, Macron et son gouvernement votent la désindexation des retraites (de toutes les retraites) sur l’indice des prix.

Ainsi les retraités touchant plus de 2000€/mois subiront une double peine : la hausse de la CSG de 25,7% décidée en 2018 (taxation de 6,6% réhaussée à 8,3%) ET la désindexation du taux d’inflation.

Notons que la désindexation généralisée des retraites compense l’annulation de la taxation des petites retraites via la CSG.

Opération blanche pour Macron

Heures supplémentaires : baisse des cotisations sociales et défiscalisation

L’exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires (HS) étaient déjà prévue (1 septembre 2019) et leur défiscalisation.

Là encore rien ne sort des caisses et pour ce qui concerne les HS, c’est de l’argent qui manquera à d’autres financements pour le social ou l’investissement.

Mais comme il est dit dans la vidéo jointe ce qui compte, ce n’est pas tant de connaître ceux qui vont payer ces mesures – c’est nous, évidemment – mais plutôt de savoir qui ne va pas payer ces mesures. Hé bien les riches, les grandes entreprises, les actionnaires, etc … qui voient, par exemple, doubler le CICE à 40 Mds, le maintien de l’annulation de l’ISF, etc…

Visionnez la vidéo jointe. Un régal de clarté.