La réforme des retraites annoncée par le gouvernement, vous vous en doutez, ne vaut rien qui vaille.
Elle n'aura comme objectif que de nous spoiler toujours plus, tout en prétendant le contraire.
En tant que Gilets Jaunes, c'est un combat qui cadre évidemment avec nos aspirations et particulièrement avec celle de la Justice Sociale.

Ores, nous ne sommes pas les dépositaires exclusifs de ce combat. Ce Mardi 24 septembre, d'autres entendent se lever pour contester.
En conséquence oui, nous nous devons de soutenir ce combat partout où il est porté et rejoindre les cortèges qui se formeront contre ce projet de réforme.

Ci-dessous le copié-collé du communiqué de la CGT, organisatrice de la manifestation.

Cette rentrée est largement marquée par les mobilisations professionnelles, dans la santé, à la Poste, les finances Publiques ou dans le secteur de l’énergie, les salarié.es se mobilisent massivement pour exiger une meilleure répartition des richesses, de meilleures conditions de travail et l’arrêt du saccage des services publics.
Cette rentrée sociale est également marquée par la réforme de notre système de retraite voulue par l’exécutif.
Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au cœur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l’attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle contre-réforme.
Il est destiné́ à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l’âge d’accès à une retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans sans jamais prendre en compte la pénibilité.


Par exemple, le ou la retraité.e partant à l’âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée d’une décote de 10%.
Avec le calcul par points, les pensions vont chuter de 10 à 30% : les mauvaises années seront aussi comptabilisées (celles des plus petits salaires, du temps partiel subi, des périodes de chômage ou de précarité́…), en lieu et place des meilleures années actuellement.

C’est donc aussi la double peine pour les femmes, les malades ou invalides, les jeunes précaires ou les privé.es d’emploi !
Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé.
Il faut par ailleurs agir sur les recettes, en augmentant les salaires, ou par exemple, en réduisant l’écart salarial entre les femmes et les hommes, mesure qui permettrait de dégager plus de 6,5 Md€ pour les retraites. La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) permettrait, elle, de dégager 20 milliards d’euros supplémentaires au lieu d’en faire cadeau aux actionnaires.
Il n’y a pas de fatalité, il est possible de financer notre système de retraites par répartition, la CGT appelle l’ensemble des salarié.es, des retraité.es, les jeunes et les précaires à se mobiliser massivement et à participer à la manifestation interprofessionnelle le :
Mardi 24 Septembre à partir de 10h00 devant la Gare de Nice Ville.